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La MicroView de Sandra Ansaldi

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Le gemme bleu 2010 huile sur toile, 50×61 cm

Née à Mondovi’ (Piémont) le 15 août 1975, Sandra Ansaldi est médecin. De 2003 à 2007, elle fréquente assidûment les ateliers de deux maîtres turinois, où elle développe sa technique abstraite. Outre la peinture, elle se consacre également à la gravure. Depuis janvier 2011, elle fait partie de l’association Arting (www.arting.fr) réunissant des artistes de divers horizons. 

 

– Comment est née votre passion pour la peinture ?

Ma passion pour la peinture est née en cachette car mes parents n’appréciaient pas trop l’idée que je puisse me consacrer à une profession artistique. J’ai donc fait des études de médecine et en parallèle ai développé cette passion – presque une transgression –  jusqu’au moment où j’ai commencé à travailler et j’ai pu me payer des cours d’art (j’avais à l’époque 28 ans).

– Quelles sont vos influences artistiques majeures ou sources d’inspiration ? 

Je n’ai pas vraiment d’inspirations artistiques, mais certains disent que mon travail leur fait penser à certaines atmosphères de Zao Wou Ki

Sonno aurorale 04-2011 Monotype, 40×30 cm

– Comment définiriez-vous votre style pictural ?

De l’abstraction lyrique je dirais…

Sakura 01-2011 Monotype, 40×30 cm

– Quelles sont les différentes étapes dans votre processus de création ?

Mon approche de la gravure correspond à une démarche hybride que seul le monotype pouvait m’offrir. Etant en effet peintre à la base, j’ai été séduite par ce procédé qui permet le travail au pinceau sur une plaque servant de support, tout en y mêlant la petite composante de hasard qu’apporte le passage dans la presse. Mon appropriation de cette technique implique la répétition de cette étape de transfert du support au papier ainsi que l’utilisation de rehauts, le tout apportant à mes travaux la profondeur que permettent les techniques de peinture à l’huile dont je suis coutumière.

– Quel place occupent vos titres dans vos créations ? Ils sont souvent à la lisière entre référence concrète au monde sensible et ouverture vers l’abstrait, l’intelligible, comme le sont aussi vos toiles (exemples : « In that land », « Ero(t)ico furore », « gros temps sur le Cézallier »). Les concevez-vous davantage pour le regardeur, comme des repères ancrés dans une réalité relative, ou plus pour vous, comme un point d’arrivée ou de départ de vos créations ?

Je ne conçois pas le titre pour le regarder – qui lui est libre d’y lire et d’y retrouver ses repères à lui – mais plus pour moi, et toujours comme un point d’arrivée de ma création. C’est l’œuvre finale qui suggère le titre « comme une évidence ».

Fibonacci rain 1 04-2011 Monotype, 30×40 cm

– Pourquoi avez-vous choisi d’être présente sur objectifexpo.com ? En retirez-vous des bénéfices ? Certaines modifications dans l’usage du site, de son contenu ou d’un point de vue formel, seraient-elles à apporter selon vous ?

J’ai connu objectifexpo par internet et j’ai été conquise. Je ne trouve aucune modification à y apporter. Le site marche bien et permet d’augmenter la visibilité de l’artiste.

 

+ d’infos sur l’artiste. 


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